Le tourisme de masse a contribué considérablement à la dégradation de l’environnement, particulièrement celle des lieux touristiques. Dans le souci de trouver des solutions à ces problèmes relatifs au tourisme, plusieurs concepts ont été développés. Il est question entre autres, du : tourisme durable, slow tourisme, tourisme vert ainsi que le tourisme éco-responsable. Découvrez tout sur ce nouveau concept, qui a le vent en poupe.
Tourisme éco-responsable : éco-tourisme et tourisme responsable !
L’écotourisme ou le tourisme vert, est une forme de tourisme qui se soucie de l’écologie. Il s’intéresse particulièrement aux espaces naturels ainsi qu’à la protection environnementale, tout en impliquant le bien-être des populations autochtones.
Le tourisme responsable, aussi appelé tourisme éthique, quant à lui, s’intéresse aux comportements des voyageurs vis-à-vis du milieu visité. Il intègre la notion de « responsabilité » et de « conscience » dans les rapports du touriste avec le lieu touristique, en mettant l’accent sur son impact sur l’économie, l’environnement, et la population locale.
On peut donc définir le tourisme éco-responsable, comme un tourisme qui regroupe les notions de l’écotourisme et celle du tourisme responsable. Son principal but est de limiter au maximum l’impact écologique, grâce à diverses mesures entreprises dans des secteurs variés, tels que : réduction des déchets, protection des réserves naturelles, compensation de l’empreinte carbone. Il implique les touristes aussi bien que les populations locales, dans la politique de préservation des ressources naturelles.
Le tourisme éco-responsable : un moteur économique !
Ce concept soutient les activités à faible impact environnemental et qui, par la même occasion, peuvent doper le commerce local. Ce faisant, le tourisme éco-responsable favorise le développement économique, en créant des emplois aux habitants. Il soutient l’artisanat et les producteurs locaux. Le tourisme éco-responsable est ainsi un moteur de développement durable, qui permet de lutter contre la pauvreté.
Le tourisme éco-responsable : l’environnement !
Le tourisme éco-responsable se bat pour préserver l’héritage culturel ainsi que les ressources naturelles du milieu. Ce concept a des répercussions positives sur l’environnement ainsi que sur la population, du fait de sa stratégie globale visant l’encadrement du tourisme ainsi que la valorisation des ressources naturelles patrimoniales des pays visités. Ainsi, le tourisme éco-responsable contribue fortement à la protection des espaces naturels, des sites historiques ainsi que des richesses patrimoniales et culturelles. Il met en place des mesures, pour minimiser l’incidence du tourisme sur l’environnement, contrairement au tourisme de masse. Son principal souci est la préservation du milieu naturel. Dans cette optique, de nombreuses agences offrent de plus en plus des séjours éco-touristiques, en mettant en avant les activités de plein air. On assiste à la naissance de la tendance écolo, avec des termes tels que Wwoofing, la mode des cabanes et bien plus encore.
Le tourisme éco-responsable : le voyage réinventé !
Le concept de tourisme éco-responsable a séduit de cœur, un grand nombre de voyageurs. Être des voyageurs plus responsables et plus conscients, est le meilleur choix pour soi et pour la région visitée.
Ce concept intégré, permet au voyageur de montrer son intérêt, son respect et son attention envers la population locale et son milieu de vie. Ce concept lui permet de s’adapter à une atmosphère étrangère, sans la détruire. Ainsi, pour limiter son impact environnemental, le voyageur optera pour :
- Les moyens de déplacement durable, tels que : le train, car ou encore le covoiturage.
- Le respect de l’environnement aussi bien chez lui qu’à l’étranger, en : économisant l’eau, évitant l’utilisation de sac plastique à unique usage, évitant les lieux fragilisés par le tourisme de masse.
- Les professionnels du tourisme éco-responsable (hébergements, guides, agences de voyages, restaurant, etc.).
- La consommation des produits locaux.
- La contribution à des projets de solidarité climatique, en vue de compenser tout ou partie des émissions de carbone liées à son voyage.
Toutefois, il évitera de prélever des souvenirs des sites naturels ou archéologiques. De même, il devra éviter d’acheter des objets sacrés ou des produits issus d’espèces protégées.